
Sais-tu bien qui tu es ?
Sais-tu vraiment ce que tu produis ?
Sais-tu toujours ce que tu fais ?
Réalises-tu les vides que tu crées ?
Envisages-tu l’excès des émotions ?
T’es tu soucié de tout ceci ?
Si tu l’as fait t’es tu soucié des cicatrices que tu laissais?
Aucune situation n’est semblable et pourtant tant se ressemblent, c’est l’histoire de l’inégalité des perceptions.
Chacun attend le miroir de ses intensités pour mieux se convaincre de ne pas s’être trompé, sur l’autre, sur soi, sur ses choix.
Quoi que l’on fasse, quoi que l’on veuille, quoi que l’on rejette, c’est là et bien là autour de nous, face à nous ou pire en nous, nous emprisonnant comme une griffe sévère
Certains vont jusqu’à provoquer leur mort pensant sortir de la griffe sans comprendre que fuir ne résout rien.
D’autres craignent ce passage pensant le fuir en l’occultant, au lieu de l’inclure à un chemin, par crainte d’un inconnu, mais connaissent-ils davantage leur avenir ? Et paraît-il moins effrayant ?
D’autres ont choisi de s’associer par-dessus tout à ce qu’ils considèrent comme un axe, le travail, la famille, l’argent, l’amour, chacun trouve son caillou précieux gravite autour et danse avec cette lumière qui les rend forts en eux.
Mais Toi sais-tu ce que tu cherches ?
A force chercher sais-tu ce que tu attends ?
A force d’explorer aperçois-tu le fil de ton chemin ?
A force de lire, d’entendre et écouter, entends tu en toi la voix de qui te caractérise ?
Tant de gens te décrivent…
Tant pensent te saisir, sans même avoir ouvert le livre.
Tant t’aperçoivent un si bref instant.
As-tu vraiment envie d’être dévoilé au cœur de ce que tu es ?
As-tu vraiment le désir d’être fragil là aussi nu des tes pensées les plus cachées ?
Es-tu si certain de ne pas être l’ange manipulateur de tout ce qui t’arrive ?
Es-tu certain de ne pas être le premier instrument de la complexité de ton esprit ?
Ta vie n’est-elle pas que le siphon de l’écume de l’immense bouillon en ton être ?
Observe ton regard au point d’y saisir toutes les lueurs de vérité.
Toi, d’apparence si accessible, enfant sauvage des îles du mystère, tu sembles te cacher derrière les roseaux flexibles de la vérité, de celle qui préserve pour protéger.
Sais-tu qui est devenu cet être qui a marché dans le temps sous l’intempérie de la vie ?
N’es-tu pas le premier bourreau de tes souffrances ?
N’es tu pas le seul gardien de ton temple ?
Bien au-delà des rancœurs et des colères…
Toi la fleure du mal, au visage parfois pâle, qui sinon Toi empêche ton sang de venir rosir tes joues ?
Le passé… est le fruit de la richesse de tes pensées que tu ne peux redessiner, choisiras-tu d’être le Maître de ton avenir ?
Toi l’ »Homme » du tout à chacun, le sais-tu vraiment?
Gwemaline…